X-logiques : théorèmes de représentation pour les logiques préférentielles et la logique des défauts
Auteur / Autrice : | Lionel Forget |
Direction : | Pierre Siegel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences |
Date : | Soutenance en 1999 |
Etablissement(s) : | Aix-Marseille 1 |
Mots clés
Résumé
Cette thèse se situe dans le cadre de l'intelligence artificielle et plus particulièrement du raisonnement incertain et révisable. Il existe deux grandes classes de formalismes permettant de modéliser la connaissance. Ceux qui possèdent la propriété de monotonie et dans lesquels une formule déduite le sera toujours lors de l'ajout d'information, et ceux qui sont non-monotones et qui permettent un raisonnement révisable sur des informations incomplètes. Nous nous intéressons à un nouveau formalisme non-monotone, les X-logiques, définies à l'aide d'une logique classique et d'un ensemble de formules de cette logique. Nous montrons qu'il est possible de capturer différents formalismes non monotones, à l'aide des x-logiques, c'est-à-dire que pour un formalisme non monotone donné, il est possible de définir une X-logique qui infère les mêmes formules que celles inférées par le formalisme non monotone considéré. Une fois montré le caractère fédérateur des X-logiques, il devient alors possible d'étudier les formalismes non monotones en commençant par les traduire en une X-logique. L'intérêt de cette approche est qu'il devient alors envisageable d'étudier les logiques non monotones en utilisant les outils de démonstration automatique des logiques classiques. Cette approche est donc résolument orientée procédure de preuve. Nous montrons deux théorèmes de représentation sur les X-logiques dans le cas fini. Le premier, que nous appliquons au cas particulier de la circonscription, concerne les logiques préférentielles (définies sur une relation d'ordre entre les modèles). Le second porte sur la logique des défauts.