Quelles réponses à la petite délinquance? : étude du droit répressif français sous l'éclairage comparé du droit répressif allemand
Auteur / Autrice : | Jocelyne Leblois-Happe |
Direction : | Renée Koering-Joulin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit pénal et sciences criminelles |
Date : | Soutenance en 1998 |
Etablissement(s) : | Université Robert Schuman (Strasbourg) (1971-2008) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Deux traits principaux et invariants caractérisent la petite délinquance : c'est à la fois une délinquance de faible gravité - cette dernière étant appréciée au regard de l'importance de la peine légalement encourue, du trouble cause à l'ordre public et du préjudice occasionné à la victime - et une délinquance de masse. L'étude du droit répressif français sous l'éclairage comparé du droit répressif allemand permet de parvenir aux conclusions suivantes. D'une part, il conviendrait d'adapter davantage les sanctions pénales classiques au traitement de la petite délinquance. En dépit de ses inconvénients notoires, l'emprisonnement continue de jouer un rôle prépondérant dans la répression des petits délits. Second pilier du droit pénal classique, l'amende requiert aussi quelques réformes. D'autre part, il conviendrait d'encourager l'essor des réponses nouvelles à la petite délinquance. Le développement des peines de substitution mériterait d'être soutenu. Quant aux solutions alternatives à la répression pénale, elles offrent de vastes possibilités qu'il serait dommage de ne pas exploiter pleinement. L'élaboration de programmes de sentencing permettrait d'organiser la mise en œuvre de ces règles tout en guidant les magistrats dans l'exercice de leur mission