Differential regulation and function of mhc class ii molecules
Auteur / Autrice : | Georges Stuart Williams |
Direction : | Diane J. Mathis |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie cellulaire et moléculaire |
Date : | Soutenance en 1998 |
Etablissement(s) : | Université Louis Pasteur (Strasbourg) (1971-2008) |
Résumé
Ce travail de these avait pour but de determiner le role de l'expression des molecules de classe ii du complexe majeur d'histocompatibilite (cmh) a la surface de differents types cellulaires lors de la reponse immunitaire. Parallelement, le controle de l'expression des molecules de classe ii du cmh par le transactivateur ciita a ete etudie. Afin d'obtenir des souris deficientes pour l'expression des molecules de classe ii du cmh specifiquement dans certaines populations cellulaires du systeme immunitaire, nous avons decide d'utiliser le systeme cre/lox pour inactiver le gene ciita par recombinaison homologue chez la souris. Ces souris deficientes (dans tous les types cellulaires) pour l'expression de ciita ont revele un phenotype inattendu. Nous avons observe une faible expression des molecules de classe ii du cmh sur les lymphocytes b, sur les cellules epitheliales thymiques, et une forte expression dans les ganglions lymphatiques inguinaux. L'expression residuelle des molecules de classe ii dans le thymus est suffisante pour permettre la maturation de cellules t cd4+ et leur migration vers les organes lymphoides peripheriques quoiqu'en nombre plus restreint. Ces resultats montrent donc que plusieurs types cellulaires peuvent exprimes les molecules de classe ii meme en absence du transactivateur ciita. Ceci suggere l'existence de plusieurs mecanismes responsables du controle de l'expression des molecules de classe ii chez la souris. En meme temps, nous avons choisi d'utiliser une deuxieme approche experimentale afin de pouvoir determiner la fonction des molecules de classe ii chez les lymphocytes b. Pour ce faire, nous avons effectue des reconstitutions de moelle osseuse afin d'obtenir des souris dont les lymphocytes b n'expriment pas les molecules de classe ii du cmh. L'analyse de la reconnaissance antigenique des lymphocytes t cd4+ chez ces souris a montre que l'expression des molecules de classe ii par les cellules b n'est pas necessaire pour l'initiation de la reponse des lymphocytes t cd4+ suite a l'injection d'antigene. Par contre, les molecules de classe ii sont necessaire a la surface des cellules b pour la commutation isotypique des immunoglobulines et ce meme si la reponse des lymphocytes t cd4+ semble normale.