La théorie des anticipations de la structure par terme et la mesure de la prime de risque
Auteur / Autrice : | Éric Jondeau |
Direction : | Pierre-Marie Larnac |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 1998 |
Etablissement(s) : | Paris 9 |
Mots clés
Résumé
L'objectif de cette thèse est de reconsidérer certains aspects méthodologiques des tests de la théorie des anticipations et de la modélisation de la prime de risque. L'étude empirique porte sur les taux sur eurodevise, pour des maturités allant d'un mois a 12 mois, pour les Etats-Unis, l’Allemagne, la France et le Royaume-Uni au cours de la période 1975-97. Dans la première partie, nous situons la théorie des anticipations dans le cadre des modèles de structure par terme de taux d'intérêt, en insistant plus particulièrement sur les limites théoriques de cette approche. Nous testons ensuite, dans la partie ii, différentes formes d'implications de la théorie des anticipations et nous établissons un diagnostic précis de la pertinence de cette théorie pour les taux d'intérêt à court terme. Nous montrons en particulier que la théorie est rejetée pour les données américaines et allemandes, mais pas pour les taux français et britanniques. Nous affinons, dans la partie iii, l'analyse de la structure par terme, en étudiant plus spécifiquement les primes de risque, à une fréquence quotidienne. Nous nous intéressons en particulier au lien entre la prime de risque et la volatilité conditionnelle des excès de rendement à travers un modèle arch-in-mean. Nous trouvons que le rejet de la théorie des anticipations pour les données américaines et allemandes s'expliquent principalement par l'existence d'une prime de risque variable au cours du temps.