Etude et mise au point d'un procede de traitement de boues d'hydroxydes metalliques issues de l'usinage electrochimique dans le but de recuperer et recycler les elements valorisables
Auteur / Autrice : | ANNE-LAURE AUBERTY |
Direction : | Gérard Durand |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences et techniques |
Date : | Soutenance en 1998 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Résumé
De nombreuses industries generent des dechets sous formes de boues d'hydroxydes metalliques, parmi elle, l'industrie aeronautique. Ces boues sont actuellement stockees dans des decharges de classes 1 ce qui est couteux. Une revision de la reglementation de 1985 est prevue en 1998. Elle a pour objet d'abaisser encore les normes des elements insalubres contenus dans les effluents afin de les harmoniser avec les autres pays de la cee et d'eviter les phenomenes de pollution. Il est donc necessaire de trouver des procedes permettant de diminuer le volume des boues d'hydroxydes metalliques et recycler les elements valorisables. Pour traiter les boues d'hydroxydes metalliques issues des activites de l'industrie aeronautique, l'usinage electrochimique entre autres, il faut recuperer les elements majoritaires le nickel (3,7g/l de boues dissoutes) et le cobalt (1g/l). Le procede mis au point comprend trois grandes etapes : la dissolution des boues d'hydroxydes metalliques fournies par l'industriel, la separation de cobalt et de nickel par un procede d'extraction liquide - liquide en deux parties et pour finir une etape d'electrodepot du nickel. Les boues contiennent d'autres elements, le cuivre, le fer le molybdene, le chrome et le titane : des impuretes dont on doit s'affranchir dans le procede. En conclusion, ce procede permet de reduire 75% du volume des boues, voire plus, en recyclant du chlorure de cobalt exempt de nickel (0%) et du nickel au degre d'oxydation zero exempt de cobalt (0,01%).