Étude des bâtiments non cultuels des monastères paléochrétiens du Proche-Orient : étude des sources et des monuments
Auteur / Autrice : | Catherine Thirard |
Direction : | Noël Duval |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Art et archéologie |
Date : | Soutenance en 1998 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Résumé
L'étude de l'organisation spatiale et architecturale des monastères paléochrétiens (IVe-VIIe siècles) des patriarcats d’Alexandrie, de Jérusalem et d’Antioche, passe par un rapprochement des données livrées par les sources textuelles, d'une part, et par l'archéologie, d'autre part. L'examen de quelques récits hagiographiques, et des règles basiliennes ou pakhomiennes, montre la diversité des modes de vie, allant de l'anachorétisme ou cénobitisme, abrites par les communautés monastiques du Proche-Orient paléochrétien. Un même monastère pouvait héberger, aussi bien, des moines vivant totalement ou partiellement en communauté, que des ascètes reclus en cellule. En revanche, les sites monastiques, ayant fait l'objet d'une étude archéologique, peuvent être classés en trois grands groupes : les « monastères aux bâtiments regroupés », les laures, dont les différentes composantes architecturales sont reliées en elles par un chemin, et les «colonies monastiques ». Ces derniers ensembles, de très grandes dimensions, étaient composés, à la fois, de «monastères aux bâtiments regroupé » et de laures. L'étude archéologique met en évidence les spécificités architecturales des bâtiments composant les monastères tels que le réfectoire, les cuisines ou encore les tours, alors que les textes, permettent parfois d'en comprendre l'usage.