Thèse soutenue

Structure spatio-temporelle du zooplancton et du suprabenthos de l'estuaire de la seine. Dynamique et rôle des principales espèces dans la chaine trophique pélagique
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Auteur / Autrice : Pascal Mouny
Direction : Jean-Claude Dauvin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie
Date : Soutenance en 1998
Etablissement(s) : Paris, Muséum national d'histoire naturelle
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris)
Jury : Président / Présidente : Dominique Doumenc
Examinateurs / Examinatrices : Louis-Alexandre Romaña, Benoît Sautour
Rapporteurs / Rapporteuses : J Dodson, Jan Mees

Résumé

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Cette étude, réalisée dans le cadre du programme seine-aval, a pour but de dresser un inventaire de la faune suprabenthique et mesozooplanctonique de l'estuaire de la Seine et de connaitre la structure spatio-temporelle des deux communautés. Elle fournit un premier aperçu aussi exhaustif que possible de la faune pélagique estuarienne. Les compositions qualitatives et quantitatives des différentes catégories d'organismes (mesozooplancton et suprabenthos) ont été décrites le long du gradient de salinité ; la zone oligohaline (salinité de surface inferieure a 5,0 p. S. U. ) est caractérisée par les plus fortes abondances mesozooplanctoniques et suprabenthiques. Le mesozooplancton est dominé par le copépode calanoide eurytemora affinis dont la période de densité maximale est enregistrée entre mars et juin. Le suprabenthos est dominé par trois espèces : le mysidace neomysis integer présentant une période de reproduction de mars à septembre avec trois générations annuelles ; le décapode palaemon longirostris et le gobiide pomatoschistus microps qui ont une reproduction estivale et une seule génération annuelle. La structure spatiale des deux communautés étudiées est essentiellement influencée par le gradient longitudinal de salinité. Le bouchon vaseux n'intervient qu'indirectement en jouant le rôle de barrière, limitant les déplacements vers l'aval ou vers l'amont des différentes espèces. En revanche, bien que le déficit en oxygène soit une caractéristique de l'estuaire de la seine, le gradient longitudinal d'oxygène dissous ne semble pas intervenir dans la structuration des communautés sans doute en relation avec le caractère temporaire de ce déficit lie aux périodes de morte eau dans cette partie de l'estuaire. Le réseau trophique de la zone oligohaline est pélagique et essentiellement centre sur le copépode dominant e. Affinis qui est la principale source de nourriture des espèces de cette partie de l'estuaire