Le Cytosquelette des spermatozoïdes des plathelminthes parasites : la tubuline et ses modifications post-traductionnelles
Auteur / Autrice : | Carlo Iomini |
Direction : | Jean-Lou Justine |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie |
Date : | Soutenance en 1998 |
Etablissement(s) : | Paris, Muséum national d'histoire naturelle |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la nature et de l'Homme - Évolution et écologie (Paris ; 1995-....) |
Jury : | Président / Présidente : Joseph Schrevel |
Examinateurs / Examinatrices : André Adoutte, Roland Billard, Jean-Lou Justine | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Marco Ferraguti, Jacky Cosson |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le spermatozoïde des plathelminthes parasites constitue un modèle cellulaire original par l'abondance et les particularités du cytosquelette a base de tubuline, caractérisé par la présence de deux axonemes de structure 9+ 1 et de microtubules corticaux. Au cours de ce travail, j'ai, d'une part, décrit le spermatozoïde de plusieurs espèces de plathelminthes parasites et, d'autre part, exploite l'originalité du modèle echinostoma caproni pour étudier la répartition et la mise en place dans le temps des modifications post-traductionnelles de la tubuline dans les microtubules stables des gamètes males et des protonephridies. Par une approche ultrastructurale, j'ai montré que le spermatozoïde de troglocaridicola sp. Ne présente pas les caractères habituels des temnocephales et, en parallèle, que le spermatozoïde d'e. Caproni peut être retenu comme modèle pour les digenes. L'immunocytochimie ultrastructurale permet d'affirmer que l'élément central des axonemes 9+ 1 ne contient pas de tubuline. A l'aide d'anticorps spécifiques, j'ai montre que les modifications post-traductionnelles sont différemment distribuées dans différentes classes de microtubules stables de la même cellule : les axonemes sont acetyles, glutamyles et glycyles mais pas les microtubules corticaux. De plus, les niveaux de glycylation des axonemes 9+ 1 des spermatozoïdes sont plus bas que ceux des axonemes 9+2 des protonephridies. Enfin, au cours de la spermiogénèse, les différentes modifications post-traductionnelles apparaissent successivement : l'acetylation et la glutamylation sont détectées très précocement, alors que la glycylation n'est mise en place qu'a la fin de ce processus morphogénétique