Thèse soutenue

Comportement en fatigue des enrobés bitumeux

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Auteur / Autrice : Mohammad Ali Ashayer Soltani
Direction : Hervé Di Benedetto
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Génie civil
Date : Soutenance en 1998
Etablissement(s) : Lyon, INSA

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Ce travail sur le comportement en fatigue des enrobés bitumineux a été réalisé au Département Génie Civil et Bâtiment de l’Ecole Nationale des Travaux Publics de l’Etat (E. N. T. P. E), et s’inscrit dans le cadre d’une collaboration avec les sociétés ELF ANTAR FRANCE et CECA. Après une partie bibliographique, on présente la mise au point d’un essai homogène que nous avons adapté pour l’étude de la fatigue des enrobés. L’essai est réalisé à température régulée sur éprouvette cylindrique en traction compression alternées. L’essai peut être effectué en mode de contrainte ou de déformation. On propose une procédure pour le calcul du taux d’endommagement par cycle de chargement. Ce calcul tient compte de la non-linéarité de l’endommagement avec le nombre de cycles et corrige l’influence des phénomènes parasites qui apparaissent lors des essais de fatigue sur les enrobés. A partir des résultats expérimentaux obtenus, on a pu vérifier (pour la première fois à notre connaissance) que le comportement en fatigue des enrobés bitumineux est indépendant du mode de sollicitation (déformation ou contrainte). Deux compacités différentes, trois températures et quatre types de liant ont été utilisés pour vérifier et valider la procédure du calcul du taux d’endommagement proposée. Les résultats obtenus montrent une très faible dispersion, incomparable à celle des essais classiques de fatigue sur les enrobés. La méthode proposée présente de bonnes performances pour classer diverses formulations vis-à-vis de leur résistance à la fatigue. La durée d’un essai est limitée à huit heures et le nombre d’essais nécessaires pour caractériser une formulation d’enrobé ne dépasse pas la dizaine. Une discussion sur certains aspects liés à la fatigue des enrobés (échauffement, refroidissement, thixotropie, diminution du taux d’endommagement avec le nombre de cycles, non homogénéité de l’essai, etc. ) est également proposée. Notre analyse et nos résultats mettent en cause les essais non homogènes et le critère classique de durée de vie (division par deux du module initial) pour caractériser la fatigue des enrobés. Par conséquent, nous pensons que les normes en vigueur concernant la fatigue des enrobés nécessitent d’être revues.