L'économie politique de François Perroux : une théorie générale
Auteur / Autrice : | Kazumi Shimizu |
Direction : | Gérard de Bernis |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 1998 |
Etablissement(s) : | Université Pierre Mendès France (Grenoble, Isère, France ; 1990-2015) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le premier objectif de cette these est de preciser les caracteristiques de l'economie politique de perroux et d'eclairer sa structure. Pour le mener a bien, on verifie si ses principaux appareils d'analyse s'articulent logiquement de facon a construire un ensemble coherent. Ce processus de verification permet de savoir ce qui manque a la ''theorie generale'' de perroux. Et ce qui est encore utile dans celle-ci pour analyser le phenomene economique actuelle. Dans le premier chapitre, on traite sa ''theorie de la domination'' en expliquant, de plusierus points de vue, le concept de pouvoir'', celui-ci est elabore a partir de l' ''effet de domination''. Le deuxieme chapitre porte sur la dynamique economique de perroux. On va mettre en lumiere un agent specifique de sa dynamique : la ''nation''. Les caracteristiques internes de ''nation' et celle des relations entre les diverses nations se precisent. Dans deux ''propos d'etape'', on eclaire sa methodologie : ''collectivisme methodologique'' et extrait trois axes qui constituent son coprs theorique : regulationniste, mondialiste, saint-simonien. Chacun de trois derniers chapitres se consacre a l'explication de chaque element. La conclusion porte sur l'importance secondaire que perroux attribue a la monnaie et sur sa meconnaissance du concept de ''crise''. Cela s'explique principalement a partir de son statut d'economiste de l' ''epoque de stabilite''. Paradoxalememt, malgre l'absence de ces deux concept : ''crise'' et la ''monnaie'', perroux a developpe deux concepts necessaires a l'analyse de la crise actuelle. Il s'agit de celui concernant les ''luttes-concours'' que se livrent les economies nationales dominantes et de celui presentant les ''effets de domination'' des ''macro-unites'' puissantes.