Thèse soutenue

Les instituts séculiers féminins en France XIXème-XXème siècles

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Auteur / Autrice : Marie-Antoinette Perret
Direction : Claude Langlois
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Histoire
Date : Soutenance en 1998
Etablissement(s) : Paris, EPHE
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : École pratique des hautes études. Section des sciences religieuses (Paris)

Résumé

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Le 2 février 1947, paraissait la constitution apostolique « provida mater ecclesia » qui inscrivait officiellement dans l'Eglise les instituts séculiers, définis de la façon suivante: ''les associations de clercs et de laïcs, dont les membres, en vue d'atteindre la perfection chrétienne et d'exercer pleinement l'apostolat, font profession de pratiquer dans le monde les conseils évangéliques, sont exclusivement désignées sous le nom d'instituts séculiers, afin d'être nettement distinguées des autres associations communes de fidèles. '' L'introduction de la thèse précise l'identité, l'évolution, l'état statistique mondial actuel et la situation en France de cette réalité nouvelle dans l'Eglise. Trois parties font suite, décrivant : 1 - les initiatives qui se sont multipliées en France, des années 1880 à nos jours. 2 - la reconnaissance des instituts séculiers par l'Eglise : - étapes préliminaires - textes législatifs accordant cette reconnaissance en 1947, puis 1948, enfin en 1983 dans le code de droit canon. 3 - les normes et pratiques, concernant la vie de l'institution et la vie des membres. Un dernier chapitre est consacré aux structures de regroupement des instituts séculiers au plan mondial et au plan national. La conclusion met en valeur cet aspect méconnu du catholicisme contemporain en France, que constitue l'activité de ces femmes fondatrices ou membres d'instituts séculiers. Elle tente de discerner l'avenir de cette nouvelle forme de vie consacrée, dans l'Eglise et dans le monde.