Thèse soutenue

Recherche de gènes de la plante impliqués dans le processus d'endomycorhization développé entre le pois (pisum sativum l. ) Et le champignon endomycorhizogène à arbuscules Glomus Mosseae

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Auteur / Autrice : Fabrice Martin
Direction : Silvio Gianinazzi
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Biochimie, biologie cellulaire et moléculaire
Date : Soutenance en 1998
Etablissement(s) : Dijon

Résumé

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L'analyse des étapes précoces de l'établissement de la symbiose endomycorhizienne (MA) développée par le pois (Pisum sativum l. ) et le champignon (G. Mosseae) par tri différentiel d’ARN a abouti à l'isolement de 10 fragments d’ADNc correspondant à des gènes de plante induits (8) ou réprimés (2). Quatre d'entre eux (alu-20, alu-22, alu-30 et alu-41) correspondent à des gènes de la plante communs aux symbioses MA et fixatrice d'azote. Les clones d’ADNc entier (PSAM 1, PSAM 2 et PSAM 3) correspondant respectivement aux fragments d’ADNc (GA12b, AA02 et GG02) ont été étudiés. PSAM 1 est un gène de plante simple copie dont l'expression est augmentée au cours de l'établissement de la symbiose MA. Il code pour PSAM 1 une protéine soluble d'environ 14. 5 kDa accumulée dans le cytoplasme des cellules corticales colonisées par le champignon endomycorhizogène. PSAM 2 est un gène de plante appartenant à une famille multigénique dont l'expression est diminuée durant la formation de la symbiose MA, augmentée suite à l'infection par un pathogène et non affectée par le développement de la symbiose fixatrice d'azote. PSAM 2 code pour une protéine de 296 acides présentant 25% à 31% de similarité avec des protéines SCAM (secretory carrier membrane protein). PSAM 3 est un gène de plante possédant un élément alu à son extrémité 5' non transcrite et, dont l'expression est augmentée au cours de la formation de la MA. Il code pour une protéine de 119 acides aminés ne présentant pas de similarité avec des séquences connues. Des séquences de type alu dispersées dans le génome des plantes ont été mises en évidence. L'etude de l'organisation du gène codant pour PSAM 3 a révélé qu'un intron, formé par un complexe d'bêlement répétés Bam Hi et alu, pourrait être localisé dans ce gène. Ces résultats ont été discutés dans le cadre du concept de symbiose énoncé par De Bary et ont aboutis a une hypothèse proposant l'existence dans la plante hôte d'un système analogue aux boites homéotiques qui contrôlerait l'établissement et le fonctionnement des interactions plante-microbes.