Déterminants de la croissance externe horizontale
Auteur / Autrice : | Nacer Gasmi |
Direction : | Pierre Albert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance en 1998 |
Etablissement(s) : | Dijon |
Mots clés
Résumé
La généralisation de l'économie de marché, l'accélération de la mondialisation et le rôle accru joué par l'OMC dans l'organisation de l'économie internationale conduisent à la disparition progressive des barrières à l'entrée, notamment celles de type juridique. L'entreprise est donc amenée à vivre dans un environnement concurrentiel mondialisé. La croissance externe horizontale (CEH) est considérée comme l'une des stratégies permettant à une entreprise de réaliser des économies de coûts (effet de synergie opérationnelle) et d'accroitre sa part de marché pour résister et dominer cet environnement. La CEH peut générer des économies de structure et monétaires. Les économies de structure résultent d'une allocation et d'une combinaison efficientes des ressources de l'acquéreur et de la cible à moyen et long termes. Ces économies sont exploitées au niveau de chaque fonction du nouvel ensemble. Elles peuvent être substantielles dans certaines fonctions et faibles, sinon inexistantes, dans d'autres selon les secteurs et les spécificités de l'acquéreur et de la cible. Les économies dites monétaires correspondent à la réduction des prix consentie par les différents fournisseurs au nouvel ensemble. La CEH conduit aussi à un accroissement de la part de marché de l'acquéreur ou/et de la cible, qui résulte de l'effet mécanique de l'opération d'acquisition et de la combinaison des ressources de l'acquéreur et de la cible. Pour l'effet mécanique, l'accroissement provient du transfert d'une partie ou de la totalité de la part de marché de la cible vers l'acquéreur et est perceptible immédiatement au niveau de l'acquéreur. Quant à la croissance de la part de marché perceptible à moyen et long termes au niveau du nouvel ensemble (acquéreur ou/et cible), elle relève de l'effet de la combinaison des ressources. Cette croissance dépend de la capacité du nouvel ensemble à mieux valoriser le potentiel de l'acquéreur et de la cible sous formes d'économies de couts (générées par l'effet de synergie), de différenciation et de domesticité.