Le karst du massif des arbailles (pyrenees occidentales, france). Controle tectonique, climatique, hydrogeologique et antropique de la morphogenese
Auteur / Autrice : | Nathalie Vanara |
Direction : | Jean-Noël Salomon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance en 1998 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 3 |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Laboratoire de géographie physique appliquée (Bordeaux) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le massif basque des arbailles (165 km2) forme l'unite geologique et geomorphologique bien individalisee. C'est une structure plissee de calcaires du jurassique et du cretace inferieur. Les plis, orientes wnw-ese, sont structures en quatre unites. Le controle geodynamique est sous la dependance de plusieurs phases tectoniques. Le relief polygenique associe des formes fluviokarstiques et karstiques. Les phases de karstification tertiaires sont attestees par des paleocavites demantelees qui permettent de preciser les modalites de la pedogenese au cours de l'evolution geomorphologique mio-plio-quaternaire. L'etude des reseaux souterrains permet de mettre en evidence les stades d'enfoncement successifs du reseau hydrographique soulignant ainsi la part majeure jouee par la surrection plio-quaternaire. Le climat, oceanique montagnard, est favorable a la vegetation et a la pedogenese, donc a la dissolution. Huit sources karstiques ont ete choisies pour l'etude du fonctionnement hydrochimique. Les recherches prouvent l'existence d'une dizaine de grands systemes karstiques. Quatre types d'aquiferes karstiques sont separes par les ecrans marneux. Les reserves dynamiques sont generalement faibles. Les arbailles represente un chateau d'eau naturel. Les amenagements actuels visent essentiellement a alimenter en eau potable les villages et a desservir les cayolars et abreuvoirs d'altitude. Actuellement, des amenagements sont menes par les commissions syndicales pour eviter l'abandon de la montagne. Mais le karst est un milieu fragile. Le surpaturage, les feux pastoraux encore intensement pratiques et les coupes forestieres sont responsables d'une erosion des sols. En conclusion, une synthese de l'evolution geomorphologique et une chronologie generale est donnee.