Societatea romanească pe drumul organizării moderne (1821 - 1828) : Context european si modele
Auteur / Autrice : | Cristiana Oghină-Pavie |
Direction : | Jacques-Guy Petit, Gheorghe Platon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 1998 |
Etablissement(s) : | Angers |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Pour les principautés roumaines (la Moldavie et la Valachie) la période 1821-1828 représente le début du processus de construction de l'État moderne national. Le concept de modernisation et les différentes approches dans l'histoire de l'État moderne font l'objet de la première partie. Les interprétations contemporaines, au carrefour de l'histoire et de la sociologie, servent à établir une méthodologie cohérente de la recherche sur la modernisation de la société roumaine. Dans le nouveau système des relations internationales crée après le congrès de vienne, suite à la révolution roumaine et à la révolution grecque, la question d'orient change de contenu. Les principautés roumaines font l'objet des négociations diplomatiques des grandes puissances. Le protectorat de la Russie sur les principautés est d'abord reconnu tacitement en 1821 et consacre juridiquement en 1828. Le retour aux princes autochtones en Moldavie et en Valachie en 1822 ouvre un conflit politique à l'intérieur de la noblesse. L'anoblissement, les thèmes du discours nobiliaire, l'architecture du pouvoir central, les rapports entre la noblesse et l'institution princière sont étudiés dans la troisième partie de la thèse. Les nombreux projets de réforme mettent en évidence les priorités de la construction de l'État moderne dans trois domaines : le maintien de l'ordre, le contrôle de la population et les finances. La surveillance internationale et la résistance des structures traditionnelles donnent la mesure des difficultés de la modernisation dans un pays non-indépendant. La France a été le modèle de la modernisation de la société roumaine au XIXe siècle. La France et les principautés roumaines à l'époque de la restauration est le sujet du dernier chapitre. Les sources utilisées sont des collections de documents publies en Roumanie et un grand nombre de documents inédits conserves au centre d'archives diplomatiques de Nantes et aux archives du ministère des affaires étrangères à Paris.