Thèse soutenue

Etude des mecanismes moleculaires et cellulaires de la superactivite de l'hormone luteinisante (hlh) et de la choriogonadotropine (hcg) sur leurs cellules-cibles de differentes especes

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Auteur / Autrice : Hamani Marichatou
Direction : Yves Combarnous
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie
Date : Soutenance en 1997
Etablissement(s) : Tours

Résumé

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Les gonadotropines sont des glycoproteines heterodimeriques d'origine adeno-hypophysaire ou placentaire. Elles jouent un role central dans le controle des activites endocrines et gametogenetiques des gonades. Les travaux anterieurs de notre laboratoire realises sur des cellules de leydig de rat in vitro, ont montre que les activites relatives de liaison des gonadotropines de diverses especes aux recepteurs lh etaient similaires entre elles, mais que les activites relatives de stimulation de la production de testosterone etaient considerablement elevees pour certaines hormones, en particulier les gonadotropines hlh et hcg. C'est ce comportement particulier qui a ete designe sous le nom de superactivite. Son etude permettra de mieux comprendre les mecanismes moleculaires et cellulaires mis en jeu dans la transduction du signal hormonal. Au cours de ce travail, nous avons abouti aux resultats suivants : _ la superactivite de hlh et hcg n'est pas due a un artefact methodologique provenant de difference dans les conditions de preparation ou d'incubation entre la mesure de la liaison et celle de la stimulation. _ la superactivite de hlh et hcg n'est pas specifique au rat chez qui elle avait ete jusqu'a present observee puisque nous l'avons demontre egalement chez le porc, le mouton, la souris. _ nous avons tente d'expliquer le mecanisme moleculaire de la superactivite par comparaison des resultats obtenus avec les hormones superactives et non superactives. Nous avons demontre sur les cellules de leydig de rat, que l'hormone non superactive (plh) se lie a une forme du recepteur a laquelle les hormones superactives (hcg et hlh) ne pouvaient pas se lier. Ceci expliquerait les differences d'efficacite dans la transduction du signal entre ces hormones. _ nous avons recherche les motifs structuraux des hormones humaines naturelles et recombinantes, responsables de leur superactivite. La production et la mesure des activites hormonales d'heterodimeres recombinants de sous-unites d'hormones superactives (hcg) et non superactive (plh) a montre que la sous-unite est bien responsable de la superactivite. Neanmoins, nous avons demontre qu'une isoforme de plh etait superactive. En outre, par mutagenese dirigee, nous avons demontre que les chaines glycanniques de la sous-unite ne sont pas en cause dans le phenomene de superactivite.