La mise en place d'un atelier géomatique dans une collectivité territoriale
Auteur / Autrice : | Philippe Landa |
Direction : | Yves Guermond |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance en 1997 |
Etablissement(s) : | Rouen |
Mots clés
Résumé
L'état de l'art en géomatique est présenté en reliant les composantes d'un espace géographique (territoire, populations, structures, phénomènes) aux éléments constitutifs de l'information géographique (identification, localisation, forme, attributs, environnement). Après modélisation du système d'information géographique (SIG) on peut implémenter des bases de données géographiques. Dans un SIG coexistent des images, des données filaires et des carroyages, en 2 ou 3 dimensions, ainsi que des tables attributaires. La complémentarité des différents traitements géographiques (cartographie, statistiques spatiales, télédétection, etc. ) justifie de les intégrer dans un ensemble cohérent: la station de travail géomatique. La mise en place d'un atelier géomatique dans une collectivité territoriale nécessite un SIG, un système de traitement de l'information géographique (STIG), du personnel qualifié et une organisation administrative. Dans le cadre des compétences accrues par la décentralisation, l'exemple du département de la Seine Saint- Denis permet de montrer que le personnel et l'organisation sont moins pris en compte que le SIG et le STIG. Du fait de leur communauté d'intérêts en géomatique, les organismes publics agissant sur un même territoire sont incités à chercher des voies d'action communes. L'informatisation du cadastre a fait l'objet d'une collaboration établie entre, d'une part, le département et plusieurs partenaires et, d'autre part, la direction générale des impôts. Il est intéressant de coordonner les activités géomatiques au sein du département et avec ses partenaires. On peut y parvenir par la création d'un service géomatique et d'un organe de coopération en suivant un schéma directeur de l'information géographique appuyé sur 4 axes : SIG (modelés, données, métadonnées, référentiels, échanges, mises à jour, créations), STIG (matériel, logiciel, réseau), personnel (compétences, nombre, affectation), organisation (mission, responsable, rattachement).