Auteur / Autrice : | Geneviève Marchini |
Direction : | Pierre Salama |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 1997 |
Etablissement(s) : | Paris 13 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Le systeme financier mexicain, l'evaluation des changements introduits par les reformes dans son fonctionnement, et enfin l'impact de ces transformations pour le role macroeconomique du systeme, constituent le sujet de la these. Le cadre theorique general dans lequel nous nous situons est celui du debat relatif au role du systeme financier dans le processus de developpement economique. L'interet pour ce theme, qui est deja ancien, s'est affirme a partir des ouvrages fondateurs de l'approche de la liberalisation financiere. Notre conclusion centrale est que la croissance du systeme, sa diversification , et sa sujetion progressive a une rationalite de marche, ne se sont pas traduites pleinement dans une meilleure allocation des ressources (du point de vue de l'investissement et de la croissance), essentiellement pour des causes tenant au cadre macroeconomique et a la strategie reformatrice suivie, mais aussi pour des raisons propres au systeme lui-meme. Les resultats des reformes contrastent en effet avec les previsions basees sur les modeles de liberalisation financiere: s'il s'est bien produit un elargissement du systeme, signale par l'intensification financiere et la diversification des instruments, l'allocation des ressources qui en est resulte ne s'est pas traduite en une croissance plus soutenue; par ailleurs, des la reouverture des marches financiers internationaux, le financement de l'economie a retrouve, sous une forme nouvelle, la dependance des fonds exterieurs qui le caracterisait avant 1982. Le jeu d'hypotheses que nous avons bati afin d'expliquer ces developpements recourt a trois series d'explications : les causes de nature macroeconomique, qui tiennent a l'interaction des reformes financieres, de la stabilisation et d'autres volets des reformes, les elements de nature microeconomique, provenant de defaillances du systeme financier, et enfin, les mesures de politique economique liees a la maitrise des flux de capitaux et au controle de l'expansion du credit bancaire.