Thèse soutenue

Les polluants d'origine automobile : un modèle d'analyse et de prévision de l'évolution des rejets

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Auteur / Autrice : Nathalie Rouffin
Direction : Rémy Prud'homme
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Urbanisme, aménagement et politiques urbaines
Date : Soutenance en 1997
Etablissement(s) : Paris 12
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Institut d'urbanisme de Paris (Créteil, Val-de-Marne)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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La pollution d'origine automobile pose un problème important, mais quand on cherche à savoir quelle est la réalité entre pollution et dommages, on doit nécessairement faire face à des approximations car la multiplicité des variables explicatives est trop grande. Plus que les résultats précis peu fiables, ce sont les tendances des évolutions qui importent : elles apportent une contribution à l'appréciation économique des solutions possibles pour limiter les dommages futurs de la pollution atmosphérique. Cette thèse s'est donc fixée comme principal objectif de mettre à jour ces tendances de long terme. La modélisation des émissions automobiles en France de 1990 à 2010 nous permet d'estimer ce que la pollution automobile va peser dans quinze ans en pourcentage de la pollution d'aujourd'hui. Cette modélisation a été réalisée à partir d'un outil simple et facile d'utilisation, qui permet en outre de tester un jeu d'hypothèses. Divers facteurs interviennent en effet pour déterminer les émissions automobiles : le stock et le flux de véhicules (immatriculations et mises à la casse), la structure du parc, les déplacements realisés et leur répartition entre ville et routes, les émissions unitaires. A partir de ce modèle de prévision, nous avons bâti un scénario de référence, en choisissant, parmi l'ensemble des trajectoires possibles, celles qui nous paraissent, au regard de notre connaissance à un instant donné, les plus raisonnables. Alors que le parc automobile augmente les tendances générales de la pollution automobile s'inscrivent à la baisse, exception faite des émissions de particules. Nous avons ensuite tenté d'évaluer le poids de la réglementation européenne en matière d'émissions unitaires des automobiles dans cette évolution. Puis nous avons évalué l'impact du taux de diésélisation des immatriculations neuves ainsi que le poids de la structure du parc et de ses déplacements sur le niveau des émissions des différents effluents pour mieux comprendre ces évolutions.