Effets chez le rat de l'électrostimulation cérébrale transcranienne (courants de Limoge) associée à des neuroleptiques : étude comportementale
Auteur / Autrice : | Tawfik Ennabli |
Direction : | Aimé Limoge |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie biologique et médical |
Date : | Soutenance en 1997 |
Etablissement(s) : | Paris 12 |
Mots clés
Résumé
Ce travail explore l'effet sedatif du droperidol (neuroleptique de la famille des butyrophenones) associe aux courants de limoge sur le temps de retournement (righting reflex) chez le rat soumis a des electrostimulations cerebrales transcraniennes (tces) au long cours. L'analyse statistique des resultats montre qu'une augmentation de 5 g/kg de la dose de droperidol chez des rats aigus et chroniques non stimules ne produit aucune variation significative de l'effet. Une telle variation est en revanche significative quand les courants de limoge sont associes au medicament. Mais l'effet produit chez les rats chroniques est beaucoup plus intense que chez les rats aigus. Un traitement tces-droperidol de reference est ainsi defini comme etant un traitement qui associe une dose de 35 g/kg de droperidol a une duree de stimulation de 60 minutes, chez des rats qui n'ont pas ete soumis a une administration chronique de neuroleptiques et qui n'ont jamais ete stimules auparavant. L'effet produit par ce traitement ne differe pas de l'effet de doses de droperidol de 35-45 g/kg sans stimulation. L'effet induit par une association droperidol-courants de limoge depend aussi bien de la dose de medicament que de la duree de stimulation. Mais l'effet obtenu avec une duree de stimulation variable et une dose de medicament fixe est plus intense et plus soutenu que l'effet obtenu avec une duree de stimulation fixe et une dose de medicament variable. Par ailleurs, de maniere generale, le maximum de l'effet moyen est atteint avec des durees de stimulation de 180 a 240 minutes et le minimum avec 60 minutes. La potentialisation de l'effet du droperidol par les courants de limoge n'est pas un phenomene continu mais periodique, lie a des oscillations pseudoperiodiques amorties du taux de variation de cet effet. L'arret de ces oscillations entraine une annulation de la potentialisation et se traduit par un phenomene de resistance au traitement qui ne survient jamais avant la sixieme stimulation et qui s'installe apres 6 a 7 stimulations chez les rats aigus et 8 stimulations chez les rats chroniques.