Thèse soutenue

Etude des interactions de deux derives bypiridyl-porphyrines de cuivre avec les adn

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Auteur / Autrice : MURIEL LAINE
Direction : Alain Gaudemer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie
Date : Soutenance en 1997
Etablissement(s) : Paris 11

Résumé

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Ce travail s'inscrit dans une recherche devoloppee depuis plusieurs annees au laboratoire et est la suite d'un travail de these realise par e. Tarnaud. Nous nous sommes interesse a l'etude des interactions entre deux bipyridyl-porphyrines cu(bpy)-c5-cutmpyp et cu(bpy)-c9-cutmpyp avec les adn. Ces porphyrines ont ete synthetisees dans le but de creer des nucleases chimiques c'est-a-dire des molecules susceptibles d'interagir avec l'adn et de le couper. Nous avons choisi d'utiliser une porphyrine cationique dans le but d'assurer l'interaction de ces molecules avec l'adn, les porphyrines de cuivre pouvant s'associer de facon externe a l'adn ou s'intercaler entre les paires de bases cg. Le groupement cu(bpy), capable de provoquer des coupures de l'adn, a ete fixe a la porphyrine par l'intermediaire d'une chaine polymethylenique en cinq ou neuf carbones, la longueur de la chaine pouvant eventuellement influencer le mode d'interaction de ces porphyrines. Les techniques que nous avons utilisees sont la spectroscopie visible, le dichroisme circulaire, la viscosimetrie, l'etude de la topologie d'un adn circulaire ferme, et le footprinting. Nous avons montre que les bipyridyl-porphyrines interagissent avec l'adn soit entierement par association externe, soit par intercalation du motif porphyrinique et association externe de la chaine. Dans ce cas, nous avons pu montrer qu'elles reconnaissent une sequence consensus de l'adn cgwww (w=a out). L'une d'entre elles, cu(bpy)-c9-cutmpyp, est capable d'induire des coupures oxydantes de l'adn. Cu(bpy)-c5-cutmpyp, par contre, doit adopter une conformation particuliere qui l'empeche de provoquer des coupures au niveau de l'adn. Nous avons aussi montre qu'elles sont susceptibles d'inhiber la topoisomerase i, par un mecanisme, qui nous est encore inconnu, mais qui est different de ceux deja decrits dans la litterature.