Règles salariales, équité, dimension collective
Auteur / Autrice : | Tae-Hwang Kim |
Direction : | Roger Frydman |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 1997 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Consacree a la proportionnalite des valeurs individuelles, la notion d'equite traditionnelle (psychologique) etablit la regle salariale d'equite dans une combinaison particuliere de la motivation morale et de la motivation economique de l'individu. Les hypotheses de juste salaire-effort chez akerlof et yellen visent, sur la base de la formulation psychologique, a expliquer le chomage involontaire asymetrique. Elles ne contribuent fondamentalement qu'a reveler la dimension individuelle et marchande de l'equite. Par la notion de cohesion durkheimienne, nous entendons que les objectifs individuels sont liees de maniere organique et dynamique aux objectifs collectifs : identification economique. Nous postulons qu'un salaire equitable puisse se definir au sein des procedures organisationnelles selon lesquelles la relation salariale s'etablit sur la relation de cohesion. Cette derniere peut effectivement etre appliquee dans le systeme de cooperation collective dans le modele j chez aoki. A proportion que la specialisation des taches et des fonctions tend a se developper de plus en plus, la relation salariale de la firme japonaise repose sur la relation de confiance reciproque a l'aide de laquelle la coordination cooperative prend sa place. Le systeme de hierarchie par echelons et les processus de negociations collectives de la formation des salaires illustrent la mise en relief de la dimension collective. En somme, nous constatons que l'equite salariale est une valeur collective en fonction de la cohesion sociale dans l'organisation economique, et, donc, que la mise en oeuvre de la regle salariale en vigueur apparait d'autant plus equitable qu'elle commporte la cohesion solide des agents economiques heterogenes.