De l'optimalité des dettes et des déficits publics : une analyse théorique et son application aux pays européens de 1970 à 1996
Auteur / Autrice : | Jérôme Creel |
Direction : | Henri Sterdyniak |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 1997 |
Etablissement(s) : | Paris 9 |
Mots clés
Résumé
Cette thèse présente une analyse des débats récents sur la politique budgétaire (validité des effets ricardiens et des contractions budgétaires expansionnistes, problèmes de la soutenabilité des finances publiques. . . ). Différents indicateurs de l'orientation de la politique budgétaire sont définis et permettent d'analyser la situation des finances publiques dans l'union européenne depuis 1970. La pertinence des comptes par génération est discutée. Une analyse économétrique est consacrée au cas du Danemark : l'analyse ricardienne est mise en doute. Un modèle original traite ensuite de la politique budgétaire quand les taux d'intérêt sont fixes par la contrainte extérieure. Malgré la hausse des taux d'intérêt, les variations des impôts et de la dette publique permettent à l'économie de maintenir son niveau d'activité initial. L'essentiel de la thèse intègre la dette publique dans un modèle macroéconomique original à effets patrimoniaux, en économie fermée, puis en économie ouverte selon le régime de change. Ce modèle permet de déterminer l'inflation à long terme. Sans définir de marche de la monnaie. L'optimalité de l'UEM, du SME et des changes flexibles est étudiée ; les gains d'une coordination interne ou externe des politiques budgétaires et monétaires sont calcules ; les règles de budget équilibre sont opposées à des politiques budgétaires de régulation en ce qui concerne leurs capacités à stabiliser la production et l'inflation à leurs niveaux optimaux.