Action collective et équipements publics : des années quatre-vingt aux années quatre-vingt-dix
Auteur / Autrice : | Nicole Le Guennec |
Direction : | Robert Castel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance en 1997 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'objet de fa these est une interrogation sur le mystere que constitue l'apparition de nouvelles formes d'actions collectives dans les banlieues depuis le debut des annees quatre-vingt. Notre questionnement porte sur le sens de la renaissance d'un ''vandalisme institutionnel'', souvent juge irrationnel par les institutions publiques. Au regard de tels phenomenes, nous analysons l'abandon des modes de regulation des annees keynesiennes, par les equipements sociaux, puis leur transformation dans un contexte marque par la ''crise'' et le retrait de. L'etat, dans le paradigme liberal et de marche. D'autres formes de-regulation de l'action collective s'inventent alors. Entre combats et concessions, les difficultes et lers hesitations des pouvoirs publics sont analysees dans leur deroulement diachronique. A partir d'un cas concret - celui d'une emeute qui se deroule dans un quartier de melun- nous tentons de depasser le dilemme classique des interpretations en termes de ''rationalite'' de l'action collective, ou de logique ''identitaire'' des mouvements sociaux. L'examen de tels evenements urbains, saisi a plusieurs niveaux, autorise une explication plus complexe, en termes de perte de confiance dans les institutions, qui s'inscrit dans le champ de la sociologie interactionniste.