Les transports collectifs sont-ils inadaptés en Île-de-France ?
Auteur / Autrice : | Hélène Reynes |
Direction : | Bernard Dézert |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance en 1997 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La région Île-de-France connait un desserrement de sa population et de ses activités vers la banlieue de plus en plus lointaine. Les réseaux de transport sont, eux, centrés sur paris. Ils n'anticipent plus la croissance urbaine et les délocalisations économiques vers la périphérie de l'agglomération. Le schéma directeur tente d'atténuer les déséquilibres urbains et régionaux entre le centre et la périphérie. Plus on s'éloigne de la capitale, plus le maillage en transports collectifs devient lâche. Passer par paris est indispensable pour les échanges inter-banlieues, alors que les voies de communication y sont saturées aux heures de pointe. Le développement des transports collectifs de rocades allègerait le trafic d'ensemble, en le répartissant de façon plus rationnel et en captant une partie des utilisateurs de la voiture particulière. Les axes les plus engorgés sont les premiers à être doublés, alors que la mise en place d'un itinéraire de délestage en banlieue fluidifierait le trafic. Toutes les nouvelles constructions coutent chères. L'essentiel des crédits est absorbé par les réalisations dans Paris même, et bloque la mise en chantier des transports de rocades, rapides, fiables et surtout plus adaptés aux nouveaux sens de déplacement des franciliens.