Innovation, dynamique de la différenciation verticale et tarification de l'innovation : une application aux marchés français des ordinateurs personnels : 1986-1993
Auteur / Autrice : | Philippe Fenoglio |
Direction : | Laurent Benzoni |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 1997 |
Etablissement(s) : | Paris 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette these analyse la relation verticale entre deux marches ou les producteurs de facteurs sur le marche en amont proposent des innovations a incorporer dans les produits offerts sur un marche verticalement differencie en aval. Dans le cadre d'un duopole monoproduit en aval, et sans cout de production, l'adoption d'un rythme optimal de diffusion des innovations correspond au resultat de maximum de differenciation, et permet d'accroitre le profit des firmes en aval, ainsi que le profit collectif. La problematique repose sur le fait de savoir si une remuneration des facteurs a leur contribution relative a la production de la qualite permet au producteur d'une innovation de recuperer les surplus generes sur le marche en aval. L'adoption d'une tarification proche du principe de la theorie de l'imputation montre que tel est le cas. Neanmoins, ceci necessite une discrimination parfaite en prix. Le rejet de ce choix strategique nous conduit a confronter l'offre et la demande globales des facteurs, tout en gardant une demande basee sur la contribution relative a la qualite. Dans ce cadre, les producteurs d'innovations ne peuvent capter la totalite des surplus generes. Cette dynamique implique l'adoption d'un rythme optimal. Or, les interets individuels conduisent l'industrie a retenir un rythme sous-optimal. Par exemple, et ceci constitue un resultat original, la firme de faible qualite accepte un degre maximal de differenciation. Ainsi, le principe de maximum de differenciation n'existe que dans une certaine mesure, nous ramenant a un modele a la hotelling. L'application aux marches francais des ordinateurs personnels montre que ceux-ci suivent un rythme sous-optimal se traduisant par une homogeneisation qualitative de l'offre, des prix faibles, et l'existence de profits collectifs inferieurs a ceux qu'ils pourraient etre dans le cadre d'un rythme optimal. En ce sens, les producteurs en amont des marches des pcs disposent d'une rentabilite inferieure.