Thèse soutenue

Philippe Hiquily : des années soixante à nos jours

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Auteur / Autrice : Marc Beaulieux
Direction : Mady Ménier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Art et archéologie
Date : Soutenance en 1997
Etablissement(s) : Paris 1

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Philippe Hiquily (né en 1925) s'engage dans l'armée à la libération. Après avoir été blessé et malade en Indochine, il est démobilisé en 1948. Il entre aux beaux-arts à Paris où il découvre la sculpture du métal des 1953. Il forge dans le fer des figurines aux formes soufflées et pointues à partir de 1957. Son œuvre reste fidèle à ce principe, ainsi qu'à la figure humaine, sans renoncer à des recherches abstraites. Humour et dérision sont de rigueur et des 1954, un objet trouve est intégré à une sculpture. Hiquily pratique toujours ce type de collage. Il a compris dans son travail également des préoccupations mécanistes, des recherches de mouvement et des socles très variés qui le placent au cœur de l'avant-garde parisienne. Hiquily a subi l'influence de l’Afrique, de Gonzalez et de Germaine Richier rencontrée par le biais de Robert Müller. C'est Richier qui lui ouvrira les portes du salon de mai et lui présentera Alain Jouffroy, de loin l'écrivain le plus prompt à écrire sur son travail. C'est lui qui définira les trois pivots de l'œuvre hiquilyenne : l'érotisme, l'humour, le mouvement. Hiquily ne produit que des pièces uniques en fer, puis en laiton dès la seconde partie des années soixante. Au cours des années suivantes il élargira le champs de ses activités par des pièces monumentales en acier (pour le 1%) et par des meubles et des objets forgés dans le laiton. Au cours des années quatre-vingt, Patrice Trigano le pousse à produire des bronzes édités chez Bocquel qui ont réussi à toucher un public différent tout en doublant le nombre existant de ses sculptures. Petit à petit, Hiquily a produit des séries, pas toujours sciemment, qui se répondent au-delà du temps. Son travail reste expérimental et chaque œuvre est précédée de recherches sur papier. Cette étude est complétée par de longs entretiens, une fortune critique, une bibliographie très complète, des index et un registre des titres des œuvres.