Le cinéma gore : naissance et évolution de 1963 à nos jours
Auteur / Autrice : | Philippe Rouyer |
Direction : | Jean Antoine Gili |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Cinéma |
Date : | Soutenance en 1997 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Gore, qui signifie en anglais «sang qui est répandu, sang coagulé», est le terme choisi par le réalisateur américain Herschell Gordon Lewis pour qualifier son film Blood feast (1963), inspiré des représentations théâtrales du Grand-Guignol. Avant cette date, des films comme Un chien andalou ou Les yeux sans visage contenaient déjà des plans ou le sang et les mutilations étaient montrés de manière explicite, mais Blood feast est le premier long métrage qui systématise cette approche. Son succès, puis celui de La nuit des morts vivants (George Romero, 1968) est à l'origine du cinéma gore, un sous-genre du cinéma d'horreur ou se sont illustrés de nombreux réalisateurs, du canadien David Cronenberg à l'italien Dario Argento. Parallèlement, le gore a étendu son influence au cinéma non horrifique.