Evolution de la composition et propriétés rotationnelles des astéroïdes
Auteur / Autrice : | Mirel Birlan |
Direction : | Maria Antonietta Barucci |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astronomie fondamentale, mécanique céleste et géodésie |
Date : | Soutenance en 1997 |
Etablissement(s) : | Observatoire de Paris (1667-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine ; 1992-....) |
Jury : | Président / Présidente : André Brahic |
Examinateurs / Examinatrices : Maria Antonietta Barucci, Hans Scholl, Mario Di Martino, Jean-Eudes Arlot, Jean-Paul Zahn, François Colas | |
Rapporteur / Rapporteuse : Hans Scholl, Mario Di Martino |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Les astéroïdes forment une population d'objets datant des premiers instants de la formation du système solaire. La connaissance de leurs propriétés devrait nous permettre de remonter aux conditions qui régnaient dans le système solaire primitif. Afin de mieux connaitre la population astéroïdale et de concevoir des modèles physiques correspondants, il est important d'observer la surface des astéroïdes et leur minéralogie, d'étudier les phénomènes de transfert radiatif pour des objets dénués d'atmosphère, de déterminer leur période de rotation propre (synodique), leur forme, le sens de leur rotation, et d'explorer des astéroïdes « in situ » grâce aux sondes spatiales. Par la photométrie d'ouverture et l'imagerie CCD, je suis arrivé à établir les courbes de lumière et la période de rotation propre de 15 astéroïdes. Par une approche statistiques j'ai mis en évidence : I) que l'influence de la nouvelle calibration d'albédo IRAS sur les taxonomies modernes n'est pas très grande ; II) que l'extension jusqu'à 2,5 m de l'intervalle spectral utilise dans l'analyse statistique nous permet d'étudier les structures possibles à l'intérieur des classes taxonomiques ; III) qu'un développement de l'algorithme statistique employé, permet de trouver les caractéristiques d'astéroïdes décrits par un nombre de variables inférieur à celui utilisé pour obtenir la taxonomie de référence.