Thèse soutenue

Etude du rôle de la vasopressine des noyaux suprachiasmatiques hypothalamiques : fonction corticotrope et prise alimentaire

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Auteur / Autrice : Felipe Gomez
Direction : Arlette Burlet
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Neurosciences
Date : Soutenance en 1997
Etablissement(s) : Nancy 1
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université Henri Poincaré Nancy 1. Faculté des sciences et techniques

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le présent travail prétend déterminer la participation de la vasopressine des noyaux suprachiasmatiques hypothalamiques dans les mécanismes de contrôle de la fonction corticotrope et la prise alimentaire. Nous avons réalisé une lésion immunociblée des neurones vasopressinergiques suprachiasmatiques et nous en observons les effets sur les systèmes peptidergiques hypothalamiques. Parallèlement, nous effectuons un suivi du comportement alimentaire en termes de consommation totale et de distribution journalière des repas. Nos résultats montrent que des injections d'un mélange immunotoxique contenant un anticorps dirigé contre la vasopressine font diminuer la synthèse du peptide dans les noyaux ciblés. Par ailleurs cette lésion fait augmenter les taux plasmatiques de l'hormone adénocorticotrope et la synthèse de son facteur de libération, la corticolibérine. Nous concluons que l'AVP des noyaux suprachiasmatiques a une action inhibitrice sur l'axe corticotrope. D'autre part, nos dosages montrent que la synthèse de la vasopressine est sélectivement stimulée au niveau des noyaux paraventriculaires. Ce fait indique un probable relais peptidergique dans le mécanisme de contrôle que le suprachiasmatique exerce sur les rythmes de libération des hormones en cause. L'étude comportementale montre que la lésion immunociblée ne modifie pas la quantité de nourriture consommée sur 24 heures. Cependant, la distribution des repas est sensiblement altérée ; chez les rats lésés la prise d'aliment est plus courte et plus fréquente, de surcroît, elle débute bien avant la période normale d'activité. Nous apportons des arguments à l'hypothèse d'un contrôle suprachiasmatique sur la répartition "jour-nuit" de l'activité alimentaire.