Thèse soutenue

Quel lexique pour résoudre les références dans un dialogue homme-machine ?

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Auteur / Autrice : Emmanuel Bouyer
Direction : Jean-Marie Pierrel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Informatique
Date : Soutenance en 1997
Etablissement(s) : Nancy 1
Partenaire(s) de recherche : autre partenaire : Université Henri Poincaré Nancy 1. Faculté des sciences et techniques

Mots clés

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Résumé

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L'objet de ce mémoire est de proposer une méthode de construction du lexique utilisé dans le cadre des dialogues oraux homme-machine de commande. Ce lexique doit permettre de passer d'un ordre à un appel de fonction de l'application. Après avoir déterminé les caractéristiques qui différencient les dialogues oraux homme-machine de commande des dialogues entre humains, je définis la sémantique de ces dialogues de commande. Cette dernière est donnée par la manière de résoudre les références aux actions et aux objets. L'étude des méthodes de résolution de ces références élaborées dans l'équipe m'a permis d'identifier les informations sémantiques à mémoriser dans le lexique. J'expose alors deux types de construction du lexique : la première part de la langue (illustrée par le lexique génératif de Pustejovsky) et la seconde d'une application (comme le fait Philippe Morin avec PARTNER). Ces deux types d'approches m'amènent à en proposer une troisième qui réponde mieux à mon problème. Le premier critère est l'interprétation des ordres dans un dialogue oral homme-machine, le lexique doit donc posséder toutes les informations nécessaires pour passer d'un ordre à un appel de fonctions de l'application. Ces informations sont structurées en : - types d'objets, reliés à des noms communs désignant des classes d'objets ("fenêtre") ; - valeurs, s'exprimant le plus souvent par des adjectifs qualificatifs et servant à discriminer deux objets de même type ("fenêtre bleue" par rapport à "fenêtre rouge") ; - actions, transcrites en des buts à atteindre ("afficher la fenêtre" est transcrit grâce au but "la fenêtre". . . "affichée" ). Le second critère est la réutilisabilité des informations lexicales lors d'un changement d'application. Cela amène à établir un processus réitérable de contrainte d'un lexique. Le dernier chapitre présente une maquette informatique en Eiffel des structures proposées dans le mémoire, ainsi que des exemples de saisies d'informations lexicales et d'interrogation du lexique.