Oxydoréduction de la rouille verte II sulfatée en solution aqueuse
Auteur / Autrice : | Catherine Bon |
Direction : | Jean-Marie Génin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physique et chimie de la matière et des matériaux |
Date : | Soutenance en 1997 |
Etablissement(s) : | Nancy 1 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université Henri Poincaré Nancy 1. Faculté des sciences et techniques |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'hydroxyde ferreux s'oxyde en deux étapes. La première correspond à la formation de la rouille verte ; la seconde, à l'oxydation de ce composé en un mélange de goethite et de lépidocrocite. La stoechiométrie de la rouille verte Il sulfatée s'établit pour le rapport R des quantités de réactifs égal à : R = |FE2+|/|OH-| = 0,6. Sa formule est : FEII4FEIII2(OH)12SO4,NH2O. Le processus d'oxydation a été étudié à la fois du point de vue du solide, essentiellement par spectroscopie Raman, et du liquide. A ce titre, les évolutions des concentrations en ions sulfate et ferreux ont été analysées. Ces ions sont consommés lors de la formation de la rouille verte, puis rejetés en solution lors de son oxydation. Le passage d'une étape à l'autre s'accompagne de minima de concentrations. Ces mesures ont permis d'établir les équations bilans des différentes étapes. L'analyse des concentrations, couplée à la mesure des potentiels, a montré qu'il y a équilibre entre les espèces solubles et les composés solides. La signification thermodynamique des potentiels rédox mesurés a alors été mise en évidence. [. . . ]