Le bassin versant de l'oued Grou (plateau central marocain) : étude hydro-climatologique
Auteur / Autrice : | Brahim Cherrad |
Direction : | Jeannine Corbonnois |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance en 1997 |
Etablissement(s) : | Metz |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L'objectif de cette étude hydro-climatologique est de définir les caractéristiques générales des écoulements de l'oued Grou dans le cadre d'une connaissance des ressources en eau, dans une région marquée par les conséquences de sècheresses sévères. L'oued Grou, affluent de l'oued Bou-Regreg, est caractéristique de la bordure sud et sud-est du plateau central marocain. Son cours est assez régulier bien qu'il traverse des régions accidentées à substratum imperméable, caractérisées par une forte discontinuité spatiale du couvert végétal. Le climat est de type méditerranéen semi-aride. Les caractères essentiels sont d'une part, une variabilité liée à une grande irrégularité annuelle et à l'existence de séquences d'années sèches et humides et, d'autre part, un fort contraste saisonnier (alternance d'une saison humide et clémente et d'une saison sèche et chaude). Le régime hydrologique obéit à la répartition des précipitations avec deux saisons bien distinctes, de courtes hautes eaux et une longue période de basses eaux. L'étude spatio-temporelle des débits moyens mensuels permet, en termes de fréquence, de faire apparaitre le rôle prédominant du climat et de la lithologie sur l'écoulement. Ce rôle est confirmé par l'étude statistique des débits extrêmes (crues et étiages). La synthèse de la connaissance de l'écoulement est réalisée au niveau des bassins contrôles par des stations hydrométriques dans des bilans hydrologiques. Ces bilans s'appuient sur des modèles de quantification spatiale des pluies, des températures et sur le détermination des caractéristiques de l'écoulement par des méthodes d'analyse des phases hydrologiques. Toutes ces approches ont souligné l'effet dominant des formations imperméables et la quasi-inexistence des nappes, favorisant le ruissellement et limitant le soutien des débits en basses eaux. L'étude montre la nécessité d'augmenter les connaissances à tous les niveaux de la ressource en eau et l'insuffisance actuelle du réseau de mesure pour y parvenir