Les fleurs sauvages de la ville et de l'art : Analyse anthropologique de l'émergence et de la sédimentation du mouvement hip hop lyonnais
Auteur / Autrice : | Virginie Milliot |
Direction : | François Laplantine |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance en 1997 |
Etablissement(s) : | Lyon 2 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse d'anthropologie urbaine rend compte d'une recherche qui a cheminé avec son objet, le mouvement hip hop lyonnais, des quartiers périphériques populaires au centre ville, du milieu d’inter-connaissance aux réseaux urbains, de la politique d'action culturelle aux mondes de l'art. . . L'analyse de la manière dont les jeunes des banlieues populaires se sont saisis de ce mouvement, a permis d’appréhender des catégories culturelles "au travail" et ainsi de mettre a jour une culture populaire métissée, qui trouve dans l'honneur "baroque", enracine dans un espace résidentiel fait territoire, un principe structurant. Cette thèse montre comment se développe sur le terreau de "l'exclusion" (combinant précarisation et stigmatisation) des identités réactives qui visent a rétablir ce que cette position a touche au plus profond : l'estime de soi. Suivant l’évolution de ce mouvement elle étudie ensuite ce que cette culture devient hors du quartier. Elle analyse comment elle s'exprime et se formalise au travers du langage artistique du hop hop et comment elle est transformée au contact d'autres mondes artistiques et sociaux. Cette recherche se situe donc au point d'intersection du social et du culturel.