Le mystere d'un nom poetique de la signature dans l'oeuvre de stephane mallarme

par JEAN PIERRE RAMET

Thèse de doctorat en Littérature française

Sous la direction de Philippe Bonnefis.

Soutenue en 1997

à Lille 3 .

mots clés

Résumé

Dans la veine des travaux de jacques derrida et de philippe bonnefis sur la signature et la signification que l'acte de signer peut revetir, cette these propose une relecture de toute l'~uvre de mallarme a partir de son nom propre et de plusieurs paraphes que le texte consigne ou contresigne : ceux, familiaux, de numa, le pere, de maria ou mery, femme, s~ur et maitresse du poete; ceux, artistiques, de baudelaire, de proust et de manet; ceux de quelques modernes dont il persiste a hanter les marges. A la lumiere de ces noms et prenoms, nous proposons une relecture des poesies et de l'~uvre critique, mais____ encore de textes moins fameux, comme la correspondance, les vers de circonstance, les mots anglaise! la derniere mode. Les principales questions corollaires que nous abordons sont celles de la "debaudelairisation" du texte mallarmeen, de la posterite de son nom chez proust et enfin celle des rapports qu'entretint mallarme avec la peinture, la representation et la phenomenologie de l'art moderne. La coherence de l'ensemble repose sur le drame personnel que mallarme cherche a resoudre, a l'instar d'herodiade, en expliquant son nom, en soi, deja, tout un poeme. En suivant le "gisement" de la signature, nous voulons redefinir une partie des horizons de lecture et d'ecriture de l'~uvre mallarmeenne. Nous envisageons celle-ci comme une epreuve consolatrice ou compensatrice, comme une tentative de reconciliation avec la mort, le desir, l'inspiration et l'ecriture. . .

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