Thèse soutenue

Lubrification solide a partir d'un revêtement de MoSx : conséquences de la rhéologie et des débits de troisième corps sur le frottement

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Auteur / Autrice : Sylvie Descartes
Direction : Yves Berthier
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Mécanique
Date : Soutenance en 1997
Etablissement(s) : Lyon, INSA en cotutelle avec Saint-Etienne, EMSE
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Mécanique, Energétique, Génie Civil, Acoustique (Villeurbanne ; 1993-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : LMC - Laboratoire de Mécanique des Contacts (Lyon, INSA1962-2003)

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Depuis plus d'une soixantaine d'années, les études du comportement tribologique des sulfures de molybdène ont fourni une palette d'interprétations mécaniques et physico-chimiques couvrant des échelles allant du nanomètre à la dizaine de micromètres, Si, pour un contact ''modèle'' chacune des interprétations établies à partir de vues statiques post-mortem est crédible, elles sont difficilement extrapolables aux contacts industriels. Par conséquent, pour en modéliser leurs comportements, il ne s'agit pas de réinventer des interprétations, mais de se donner des outils pour faire appel aux bonnes interprétations aux différentes phases de la vie d'un contact. Pour cela, ne disposant ni de la continuité des approches ni de celle des modélisations, ce travail identifie les paramètres et échelles dynamiques significatives à partir de l'évaluation de la rhéologie et des débits de troisième corps activés dans un contact. Il s'agit d'une évaluation car les difficultés d'instrumentation in-vivo ont dû être contournées en reconstruisant la vie propre des contacts étudiés, à partir: d'essais aveugles et d'essais de visualisation au travers d'éprouvettes transparentes, d'observations, d'analyses et de calculs de contraintes. Ensuite, les effets mécaniques sont découplés des effets physico-chimiques par l'interprétation de régimes transitoires provoqués par des variations de cinématiques (alternative et continue) et d'ambiances (ambiante, vide et cryogénique). A l'échelle macroscopique, des zones d'accommodation de vitesse sont activées ou non et se prennent en relais. Dans ces zones, des surfaces instantanées sont activées à l'échelle microscopique, se prenant elles aussi en relais. Ces deux échelles de relais qui activent des surfaces et des troisièmes corps d'épaisseurs et de rhéologies différentes, sont contrôlées par l'équilibre des différents débits de troisième corps dont le débit d'usure. Ces débits définissent les phénomènes de portance et d'accommodation de vitesse effectivement activés donc la valeur du frottement qui peut varier entre 0,3 et 0,005 lorsque prédomine, respectivement l'échelle macroscopique et l'échelle microscopique