Mise au point d'un procédé continu de fabrication de polyméthacrylate de méthyle syndiotactique par polymérisation anionique : étude cinétique et conception d'un dispositif original de micromélange
Auteur / Autrice : | Xavier Marcarian |
Direction : | Fernand Pla |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Génie des procédés |
Date : | Soutenance en 1997 |
Etablissement(s) : | Vandoeuvre-les-Nancy, INPL |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La plymérisation anionique du méthacrylate de méthyle a été étudiée dans le but de contribuer au développement industriel d’un procédé de fabrication de polyméthacrylate de méthyle syndiotactique. Une étude cinétique de la polymérisation amorcée par le 1,1-diphénylhexyllithium en présence d’un ligand de type alkoxyalkoxyde de lithium a été menée entre – 40 C et + 40 C dans un réacteur tubulaire, pour lequel les temps de séjour sont compris entre 7ms et 3s. Les effets de la concentration en amorceur, de la température, de la polarité du milieu, de la quantité de ligand et de sa nature ont été mis en évidence. Dans tous les cas, la cinétique de polymérisation est extrêmement rapide. Le caractère vivant de la polymérisation est conservé pour des températures inférieures ou égales 0 C. Compte tenu de résultat de l’étude cinétique, une attention particulière a été portée sur les phénomènes de micromélange, lors de l’extrapolation. Une réaction chimique test a été utilisée pour caractériser l’efficacité des mélangeurs à jets tangentiels mis au point dans cette étude. Les temps de micromélange ont été calculés à l’aide du modèle d’incorporation et des valeurs inférieures à la milliseconde ont pu être obtenues. Lors d’essais sur pilote, des polymères de faible polymolécularité ont pu être obtenus avec pour la première fois, des taux de solide de l’ordre de 30 %. Il a été mis en évidence que les temps de micromélange les plus courts permettent d’obtenir les plus faible polymolécularité. Néanmoins, les mélangeurs à jets tangentiels conduisent au bouchage de l’installation lorsque le taux de solide atteint des valeurs supérieurs à 30 % à cause de la viscosité importante du milieu. Afin de palier à ce problème, une solution originale basée sur l’impact de jets libres est proposée. Les premiers résultats sont encourageants et permettent d’établir des perspectives intéressantes en vue du développements ultérieurs de ce dispositif