Thèse soutenue

Classification pneumatique des particules ultra fines minérales dans un système de broyage classification

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Auteur / Autrice : Amal Chahdi
Direction : Pierre Blazy
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Géosciences
Date : Soutenance en 1997
Etablissement(s) : Vandoeuvre-les-Nancy, INPL

Résumé

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Les applications industrielles des minéraux naturels, de granularité fine à ultra fine, exigent des produits, de distributions granulométriques et de facteurs de forme contrôles, adaptés à chaque application. La classification pneumatique est réalisée sur un classificateur équipé d'une turbine de 50 mm. Il est étudié: la détermination de l'influence des variables opératoires sur le classement granulométrique de populations de particules de dimensions inferieures à 50 m, de nature et de formes différentes (calcite, talc et muscovite) ; l'analyse du processus de classification par les courbes de partage granulométrique et la détermination des effets de la forme des particules sur les résultats de la classification ; la modélisation du classificateur. Une série d'essais de classification a été effectuée sur chacun des produits étudiés, suivant un plan factoriel composite centre 2#3 avec pour facteurs: le débit d'air, la vitesse du rotor, le débit solide d'alimentation. L’interprétation des résultats met en évidence, dans certaines conditions opératoires, des perturbations dans le processus de classification des particules ultrafines, inferieures a environ 2 micromètres, marquées par un relèvement de la courbe de partage, attribuable à des agglomérations interparticulaires qui diminuent l'efficacité de la classification. Les données expérimentales des séparations granulométriques sont représentées de façon satisfaisante par le modèle de Lippek. Un modèle multiplicatif conduit a une prédiction satisfaisante de la dimension de coupure corrigée d50c, avec un coefficient de détermination ajusté r2 (a) supérieur à 0. 94 pour les trois matériaux étudiés, les valeurs de d50c étant comprises entre 4 et 12 micromètres pour la calcite, 8 et 24 micromètres pour le talc, 8 et 40 micromètre pour le mica. L’imperfection de la séparation pour les dimensions supérieures à 2 micromètres est indépendante des conditions opératoires pour les particules isodiamétriques. Les variables opératoires expliquent les variations des imperfections pour les particules lamellaires