Thèse soutenue

Contribution a la modelisation des besoins nutritionnels de la truie au cours du cycle de reproduction

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Jean-Yves Dourmad
Direction : Daniel Sauvant
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie
Date : Soutenance en 1997
Etablissement(s) : Institut national agronomique Paris-Grignon (1971-2006)

Résumé

FR

Ce travail rapporte les conclusions d'une serie d'etudes dont l'objectif principal etait d'ameliorer les connaissances concernant les bases d'estimation des besoins energetiques et proteiques de la truie reproductrice, afin de mieux prendre en compte les differents facteurs de variation rencontres dans les elevages et de proposer les bases d'un modele de prediction de la reponse de la truie aux apports de nutriments. Dans ces differentes etudes, on a mesure les performances zootechniques des animaux (213 truies), leur bilan energetique (121 bilans sur 11 truies) ou azote (428 bilans sur 91 truies) et leur composition corporelle (165 truies). Chez la truie en gestation, on a montre que la retention azotee s'accroit avec l'apport energetique et qu'elle n'est pas influencee par le degre de mobilisation des reserves au cours de la lactation precedente. Le besoin energetique d'entretien de la truie gravide est affecte par la temperature ambiante (+4% par diminution de 1c de la temperature) et le comportement (+10 kj par minute en station debout). Chez la truie en lactation, on a etabli des relations entre le bilan azote (r#2=0,89) ou la variation du poids des muscles (r#2=0,70), d'une part, et la production laitiere et l'apport de lysine dans l'aliment, d'autre part. Par ailleurs, on a montre que l'appetit de la truie primipare en lactation est generalement insuffisant pour couvrir ses depenses energetiques, mais ceci affecte peu la production de lait. L'appetit est d'autant plus faible que les truies sont grasses a la mise-bas. Des relations ont ete etablies pour predire la composition chimique des truies a partir du poids vif et de l'epaisseur de lard dorsal, afin de pouvoir quantifier en termes de constituants chimiques des objectifs zootechniques bases sur ces deux variables. Ces differents resultats ont permis d'ameliorer la determination des besoins nutritionnels selon l'approche factorielle.