Ichtyofaune de la cote rocheuse des alberes (mediterranee n. -o. , france)
Auteur / Autrice : | JEAN-YVES JOUVENEL |
Direction : | René Galzin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie |
Date : | Soutenance en 1997 |
Etablissement(s) : | Paris, EPHE |
Résumé
L'auteur a tente une approche globale de l'ecologie des peuplements ichtyologiques adultes et juveniles. Les donnees ont ete collectees in situ (en plongee) dans les biotopes de l'infra- et du circalittoral de substrats durs. Un important dispositif d'echantillonnage a ete mis en place sur une zone atelier de 26 km de lineaire de cote. Il comprend 31 stations et a mobilise 28 postes d'observation. Globalement, 450 plongees libres et 200 plongees en scaphandre autonome totalisant 970 heures d'immersion ont ete necessaires. Quatre facteurs environnementaux peuvent expliquer la structuration des peuplements adultes : 1) la profondeur par l'intermediaire d'un etagement de trois facies geomorphologiques tres differencies, 2) la variabilite saisonniere selon deux modalites (saison froide et chaude), 3) la variabilite geographique couplee a l'impact de la zone protegee (reserve marine) et 4) la variabilite temporelle a l'echelle decennale (entre 1981 et 1994). Ces quatre facteurs agissent de facon synergique a plusieurs niveaux de l'organisation des peuplements : sur la composition specifique, sur la structure quantitative et egalement au niveau comportemental au travers de changements importants dans la frequence d'utilisation et l'extension des territoires des especes. En ce qui concerne les phases juveniles, trois especes ont ete selectionnees : diplodus sargus, d. Vulgaris et d. Puntazzo. Elles se partagent dans le temps un meme habitat constitue par les fonds de baies rocailleux en pente douce. Les croissances sont tres differentes : a 75 jours les tailles s'echelonnent de 20 mm (d. Vulgaris) a 35 mm (d. Puntazzo) et jusqu'a 55 mm (d. Sargus). La survie de ces juveniles fluctue en moyenne autour de 50% avec des valeurs extremes de 85% et 15% des effectifs initiaux. Cette phase si particuliere de la vie des especes littorales est empreinte d'une grande variabilite, qui peut s'appliquer a tous les parametres de la dynamique de ces populations de juveniles.