La validation vue comme une tâche de résolution de problème à part entière : contribution au projet AIDE
Auteur / Autrice : | Pascale Lefevre |
Direction : | Gilles Kassel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Contrôle des systèmes |
Date : | Soutenance en 1997 |
Etablissement(s) : | Compiègne |
Résumé
Cette thèse présente les efforts entrepris dans le cadre du projet AIDE pour développer des systèmes experts dotés de capacités d'auto-validation. Ces efforts se portent dans deux directions complémentaires. Le premier objectif consiste à évaluer l'apport des spécifications abstraites -de haut niveau- d'une expertise, à des fins de validation. Le second objectif, concerne la modélisation de la tâche validation. Certes, l'exploitation de spécifications de haut niveau permet de réaliser des choses non abordables dans les systèmes à base de règles, mais en contrepartie, les modèles d'expertise sont beaucoup plus complexes. La tâche de validation s'en trouve compliquée, d'où l'intérêt de la considérer comme une tâche de résolution de problème à part entière. Valider un système peut ainsi être vu comme une tâche réflexive qui nécessite de raisonner sur la tâche réalisée dans le domaine d'application objet. On s'attachera comme pour les autres tâches, à obtenir pour la validation, des spécifications de haut niveau. C'est à dire qu'il faut rendre explicite une théorie du domaine et des connaissances de contrôle qui lui sont propres. C'est dans ce but que nous avons étendu le langage de spécification du générateur AIDE et construit une bibliothèque de tâches génériques de vérification. Ces tâches peuvent être couplées à des tâches explicatives afin de fournir des explications de qualité concernant les anomalies détectées. Enfin, nous avons testé le module de validation sur le système SATIN, qui est un système de diagnostic médical développé avec le générateur AIDE.