Thèse soutenue

Les formes de phosphore particulaire et sédimentaire en environnement côtier : méthodes d'analyse, biodisponibilité, échange

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Auteur / Autrice : Françoise Andrieux-Loyer
Direction : Alain Aminot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie marine
Date : Soutenance en 1997
Etablissement(s) : Brest

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Nos travaux ont permis d'etudier differents aspects de la biogeochimie du phosphore dans la matiere particulaire et le sediment, dans les systemes cotiers. Les etudes a la mer ont porte essentiellement sur la baie de seine. Une methode a ete developpee pour evaluer le phosphate echangeable. Le sediment est extrait dans l'eau naturelle, a differents niveaux de dilution. Cette methode d'extrapolation a dilution infinie (edi) conduit a des resultats 2 a 10 fois superieurs a ceux obtenus par les methodes d'extraction unique. Dans l'estuaire de la seine, le phosphore particulaire est tres stable dans ses differentes formes. Le phosphore potentiellement biodisponible represente plus de 50% du stock de phosphore particulaire. Les fortes charges particulaires transferees dans la baie lors des crues de printemps peuvent donc contribuer de maniere significative a son enrichissement. Dans la baie de seine, les concentrations en phosphate de calcium (p-ca) dans les sediments sont a la fois stables dans l'espace et le temps. Le phosphate echangeable (p-ech) et le phosphate lie au fer et a l'aluminium (p-fe/al) presentent un gradient est/ouest qui met en evidence les apports particulaires par le panache de la seine. Le phosphore organique presente des variations spatio-temporelles significatives. L'augmentation des concentrations entre l'hiver et le printemps est attribuee aux developpements planctoniques. Les parametres des echanges solide-liquide ont ete determines. Les capacites maximales d'adsorption sont toujours superieures aux teneurs en p-ech des sediments. Ces derniers ne sont donc pas satures en phosphate. Les constantes de partage montrent que les sediments sableux de la baie de seine sont a l'etat d'equilibre vis a vis de l'eau interstitielle. Ce n'est pas le cas dans les zones pertubees de l'embouchure de la seine ou de la vire.