Analyse des relations entre la conjoncture économique et le commerce extérieur au Congo et au Cameroun
Auteur / Autrice : | Jean-Philippe Koutassila |
Direction : | Marc Penouil |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 1997 |
Etablissement(s) : | Bordeaux 4 |
Jury : | Président / Présidente : Frédéric Poulon |
Examinateurs / Examinatrices : Marc Penouil, Frédéric Poulon, Bernard Couturier, Jean-Michel Uhaldeborde, Pierre Delfaud | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Bernard Couturier, Jean-Michel Uhaldeborde |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Apres les hausses des prix du petrole survenues au cours des annees 1970 et debut des annees 1980, les exportations du congo et du cameroun sont devenues concentrees autour du petrole. Cependant, il est difficile d'accrediter la these de l'existence d'un syndrome hollandais dont ces pays auraient ete victimes a la suite de la hausse des prix du petrole. Les mauvaises performances du secteur agricole congolais sont davantage dues a des causes structurelles que conjoncturelles. Le cameroun ne montre pas les symptomes d'un pays qui a subi un ''dutch disease''; le pays n'a pas enregistre une regression de la production du secteur agricole apres le second choc petrolier. L'absence (ou la faiblesse) des effets d'entrainement reels du secteur petroliers sur le reste de l'economie tient au caractere enclave de l'industrie petroliere. Ainsi, tout accroissement de la production petroliere ou la hausse de ses prix n'a donc pas d'effets directs sur le volume d'emplois crees et sur la masse des revenus distribues. Au cours des annees 1970 et 1980, la croissance des recettes petrolieres a cree une euphorie passagere et a rendu plus aleatoire la discipline monetaire et il en est resulte une hausse exceptionnelle du niveau general des prix internes. Depuis la chute des prix du petrole, exception faite de l'annee 1994, l'inflation s'est nettement ralentie dans ces pays a cause de la baisse des depenses publiques et de la masse monetaire consecutive a la mise en oeuvre des mesures du F. M. I.