Thèse soutenue

Recherches sur les amphores de provence et de la basse vallee du rhone aux epoques archaique et classique (fin viie - debut ive s. Av. J-c. )

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Auteur / Autrice : Jean-Christophe Sourisseau
Direction : Jean-Paul Morel
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Art et archéologie
Date : Soutenance en 1997
Etablissement(s) : Aix-Marseille 1

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le but essentiel de cette these est l'etude des relations commerciales, de leurs vicissitudes , de leurs structures ainsi que de leurs implications economiques et culturelles aupres des communautes grecques et indigenes de gaule meridionale. Une part importante du travail a consiste dans l'inventaire raisonne des amphores de 4 sites majeurs (marseille, arles, saint-pierre-les-martigues, saint-blaise) et de 12 epaves. Chaque point de decouverte fait l'objet d'une etude monographique complete. Ce travail constitue le volume 2. Dans le volume 1, nous proposons une synthese des donnees. Chaque categorie d'amphores reperee en provence fait l'objet d'un dossier critique. Principaux apports: - hypotheses nouvelles sur la provenance de certaines categories d'amphores etrusques. - frequence relativement importante et grande variete des amphores grecques. Certaines pourraient etre de fabrication occidentale (corinthiennes b et ionio-massalietes). Les autres proviennent de l'ensemble du monde grec continental ou oriental. -diffusion importante des amphores de tradition phenico-punique , exclusivement a marseille et a arles. Elles sont essentiellement d'origine iberique et servaient au transport de l'huile. La seconde phase de l'approche a consiste dans une etude quantitative globale et detaillee. Les grands flux de marchandises (vin et huile) ont donc ete caracterises, entre le debut du vie et la fin du ve s. Principales conclusions : - grecs et indigenes se distinguent par leurs besoins. Les grecs importent de l'huile (grecque, puis iberique) alors que les indigenes ne consomment pratiquement que du vin. Marseille prefere produire du vin, qu'elle distribue dans le monde indigene meridional, plutot que de l'huile. -dans la premiere moitie du vie s. , commerces etrusques autonomes et emporia massaliete se cotoient. A partir de 550, marseille semble prendre en main la redistribution des produits etrangers, en plus de la distribution de ses propres productions. - pour finir, nous proposons quelques reflexions sur la structure des commerces archaiques dont la gaule meridionale subit l'action.