Ensembles inévitables pour les applications holomorphes de C [exposant] n dans C [exposant] n
| Auteur / Autrice : | Myriam Ounaïes |
| Direction : | Lawrence Gruman |
| Type : | Thèse de doctorat |
| Discipline(s) : | Mathématiques pures. Analyse complexe |
| Date : | Soutenance en 1995 |
| Etablissement(s) : | Toulouse 3 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
En une veriable complexe, l'image d'une fonction meromorphe evite au plus deux points de la sphere de rieman: c'est le theoreme de picard. De plus, grace a la theorie de nevanlinna, nous savons que chaque valeur est prise dans le disque de rayon r avec la meme frequence asymptotique sauf pour un ensemble denombrable de valeurs. En plusieurs variables, on observe un phenomene different. Il existe en effet des applications holomorphes, injectives, de c#n dans c#n dont l'image n'est pas dense dans c#n: ce sont les applications de fatou-bieberbach. Rosay et rudin ont montre qu'il existe pourtant des ensembles discrets qui doivent rencontrer l'image de toute application holomorphe non degeneree ; nous les appellerons ensembles inevitables. L. Gruman a construit explicitement une famille de tels ensembles e(a) parametres par a dans c*#n. Nous montrons que chaque ensemble e(a) est rencontre dans la boule de rayon r avec la meme frequence asymptotique pour tout a dans c*#n. Ceci constitue une sorte d'analogue a la theorie de nevanlinna en plusieurs variables