LA Sculpture de la vallée de la Loire moyenne entre 1120 et 1160 : les derniers développement du roman
Auteur / Autrice : | Patricia Duret Molines |
Direction : | Piotr Skubiszewski |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Art et archéologie |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Poitiers |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Poitiers. UFR Langues et Littératures (1970-....) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
La sculpture de la vallée de la Loire moyenne (Touraine et Blésois) connaît entre 1120 et 1160 une évolution sensible qui correspond au passage dans l'architecture, du roman au gothique. De 1120 jusque vers 1140, la production sculpturale s'inscrit en partie dans le prolongement des réalisations ligériennes du XIe siècle et du tout début du XIIe siècle, a travers principalement, le maintien du chapiteau ornemental a deux registres. De nouvelles compositions s'élaborent, compositions a grandes figures animales ou monstrueuses disposées symétriquement sur le chapiteau et, plus rarement compositions historiées, qui témoignent de contacts avec le sud-ouest Poitou et Saintonge), mais aussi d'affinités stylistiques étroites avec le Berry (Deols) et l'Anjou (Angers, Saint-Aubin). L'adoption de l'architecture gothique, a partir de 1140, s'accompagne de l'apparition de nouvelles orientations décoratives, d'origine septentrionale (Ile-de-France, Chartrain) le chapiteau a réseau de tiges feuillues et le chapiteau dérive du corinthien se substituent aux types antérieurs: les motifs figures s'effacent, condamnes par une relation au chapiteau devenue conflictuelle. L'émergence de thèmes profanes marque par ailleurs une évolution des mentalités. Vers 1160, l'impact déterminant de l'art septentrional s'affaiblit face a la montée d'un nouveau courant d'influence, très dynamique, d'origine angevine.