Etude des interactions entre les facteurs génétiques et les facteurs de la reproduction dans l'étiologie du cancer du sein
Auteur / Autrice : | Nadine Andrieu |
Direction : | Florence Demenais |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences médicales |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Résumé
L'existence d'antecedents familiaux de cancer du sein est un facteur de risque retrouve de facon constante dans toutes les etudes epidemiologiques. Les facteurs pouvant interagir avec les facteurs familiaux/genetiques dans la survenue d'un cancer du sein sont recherches dans ce travail. Pour cela, les techniques de l'epidemiologie et de la genetique epidemiologique sont utilisees sur differents types de donnees. Dans la premiere partie, la relation entre les facteurs familiaux et les facteurs de la reproduction a ete etudiee sur des donnees epidemiologiques. Le risque familial de cancer du sein a ete trouve modifie par le nombre d'avortements. L'existence de cette interaction a ete verifiee sur des donnees combinees provenant de differents pays. Ainsi, le risque familial augmente que les avortements soient spontanes ou induits, et augmente plus specialement lorsque le premier avortement a ete subi avant la naissance du premier enfant. Dans la deuxieme partie, une etude familiale a permis de detecter la presence d'un effet majeur dominant rare implique dans la transmission de la maladie. La prise en compte des covariables dans l'analyse ne change pas les conclusions. Cependant, certains facteurs de la reproduction semblent modifier les fonctions de penetrance. Les risques de developper un cancer du sein semblent modifies par la prise en compte d'une interaction du gene majeur avec l'age aux premieres regles et avec le nombre d'enfants. Une disparition de l'effet protecteur de la parite est observee chez les femmes susceptibles. Une interaction entre l'effet majeur genetique et les avortements n'a pas ete mise en evidence. Les facteurs familiaux mesures dans les etudes epidemiologiques ne refletent probablement pas la presence d'un evenement genetique rare ce qui expliquerait la divergence des resultats des deux types d'analyses