Administration fiscale et ressources humaines en Afrique subsaharienne : le cas du Cameroun
Auteur / Autrice : | Odile Togolo |
Direction : | Lucile Tallineau |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Droit public |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Résumé
L'impot apparait comme le moyen le plus liberal pour un etat de financer ses activites. Des lors, la recherche de la producitivite de l'impot prend un relief particulier notamment dans les pays en developpement du fait de l'importance et de l'urgence du financement du developpement. Or, dans ces pays dont le cameroun, non seulement la fiscalite s'avere tres peu productive, mais encore les autres sources tarissent sensiblement. La solution qui reste donc en vue est de tenter d'accroitre l'efficacite du fisc. Cette efficacite est pour l'essentiel celle des agents du fisc. De celle-ci depend en principe la productivite du systeme fiscal. Un systeme qui tend a l'optimum de recettes. Pour parvenir a un tel systeme, les problemes a resoudre se posent non seulement sous la forme d'une simplification des mecanismes fiscaux, mais surtout en termes d'amelioration des methodes de travail, d'organisation et de gestion fiscale qui sont, somme toute, le fait de l'homme. Des lors, la mise en valeur des ressources humaines se presente bien comme la clause type a l'efficacite de l'impot. Cette mise en valeur repose sur un double postulat : la dynamisation des services et surtout l'amelioration de la qualite des agents. La dynamisation des services s'appuie sur la gestion optimale des ressources disponibles, la valorisation des carrieres et des emplois. L'amelioration de la qualite des agents repose essentiellement sur les progres en matiere de sante et de formation. Cette demarche est fondamentale pour un pays. En ce sens que l'impact de la formation et de la sante va au-dela de la simple fiscalite pour atteindre le developpement tant recherche par les pays en developpement.