Isolement de lignees cellulaires de nicotiana plumbaginifolia anergiees pour les besoins en cytokinines ou deficientes pour l'activite nitrate reductase apres metagenese u. V. Ou insertionnelle. Analyse genetique et moleculaire des plantes regenerees
Auteur / Autrice : | ANNE-SOPHIE LEPRINCE |
Direction : | N. HOUBA-HERIN |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences biologiques et fondamentales appliquées. Psychologie |
Date : | Soutenance en 1996 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Résumé
Ces dernieres annees, de nombreuses strategies d'etiquetage de genes utilisants les elements transposables (principalement les elements ac/ds du mais) ont ete developpees. Une nouvelle strategie a ete mise au point sur des protoplastes de nicotiana plumbaginifolia, plante modele du laboratoire. Il s'agit d'une strategie d'etiquetage de genes ciblee suite a l'application d'une selection sur des protoplastes diploides en culture. Nous avons evalue cette strategie d'une part, en utilisant une cible monolocus deja caracterisee moleculairement (le gene nia) et d'autre part en recherchant des mutants pouvant resulter de mutations a plusieurs loci (mutants anergies aux cytokinines). Nous avons tente d'isoler ces derniers egalement par une mutagenese u. V. Plus classique. Cette derniere nous a permis d'isoler 4 lignees cellulaires mutantes. 3 des plantes regenerees sont tetraploides. L'une d'entre elles semble segreger dans sa descendance le caractere d'anergie aux cytokinines. L'effet mutagene de ds semble avoir ete efficace pour 1 des experiences de mutagenese insertionnelle. 6 lignees cellulaires selectionnees ont ete analysees. 5 contiennent dans leur genome au moins 1 copie de ds integree par transposition. Notre strategie n'est pas efficace pour un etiquetage de gene cible. La faible frequence de transformation et la faible stringence du crible sont limitants. L'utilisation des techniques de culture in vitro induisent des phenomenes de variation somaclonale tels que des modifications du niveau de ploidie et des phenomenes de conversion genique ou de recombinaison mitotique vraisemblablement responsable des alterations observees au locus nia