Thèse soutenue

Les meurtriers de l'homme

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Auteur / Autrice : Lucien-Samir Oulahbib
Direction : Jean Baechler
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie
Date : Soutenance en 1996
Etablissement(s) : Paris 4

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Le nihilisme dont nous avons tenté l'analyse chez des auteurs tels Blanchot-Bataille-Foucault-Derrida-Lyotard-Deleuze comprend non seulement, comme son nom l'indique, la suprématie de la notion de rien, du "si rien n'est vrai tout est permis", et où son renversement dans le "si rien n'est vrai, rien n'est permis" (Camus, 1951, L'Homme révolté, ed. Gallimard, p 94) mais aussi une assomption aux apparences tactiquement renonçant et ou relativiste alors qu'elle est stratégiquement idéocratique, absolutiste, d'un "a", (par ex Derrida, La différence in Marges, 1972, ed de Minuit, p 3 et suivantes, ici livre 4 ) qui, en apparence, semble être une anarchie du sens, ( " (. . . ) Le concept de différance (n'est) ni un mot ni un concept (. . . )" ibidem), alors que son "a", son "sans" (Du sens, du sang, du cent. . . Derrida in Positions, 1972, ed de Minuit, p 55, voir aussi livre 4) se pose stratégiquement comme ce qui doit s'accomplir. C'est-à-dire les traits continus de toute une stratégie politique (Derrida : "oui, mes livres sont politiques", ibid, in Entretien. . . Didier Eribon, Nouvel observateur, no 1633 22-28 02 96, p 84) dont l'anarchie, apparente, du sens, déployant, en même temps, toutes les […]